Qui êtes-vous ?

Ma photo
France
Dans la langue française, exceptés les anglicismes qui en découlent, un seul mot semble-t-il, contient un attelage de lettres en succession conduisant à "BLOG", aussi par cette simple observation, n'est-il pas difficile de comprendre que je me plais, voire me complais, dans la fréquentation de la langue de Molière. Celle-ci m'a permis, en écrivant L'Enfant trouvé dans un panier, de faire un très beau et long voyage dans le temps et dans l'espace en compagnie de quinze générations et d'en rendre compte en près de 800 pages - dont une cinquantaine de figures en iconographie - renseignées par 450 notes de bas de page. Commissaire divisionnaire honoraire et juge de proximité ayant tout juste achevé mon mandat non renouvelable de sept ans, je vis dans la belle Cité des Ducs de Bretagne, c'est à dire à Nantes, pour être plus accessible à ceux qui ont le droit de ne pas connaître l'histoire de cette ville attachante, de son magnifique château ou de son fier passé industriel naval. Située à l'embouchure de la Loire et aux portes de l'Océan, elle a vu naître, Cambronne, Jules Verne, Aristide Briand et Eric Tabarly qui vous souhaiterait sans doute ici : Bon vent et à Dieu vat !

dimanche 18 mars 2012

SUR LA POLLUTION.





"Dans cette maison qu’est notre univers,
le plancher des ressources naturelles
s’abaisse pendant que le plafond de la
consommation s’élève, ce qui fait que le
toit de la cabane, un jour, va forcément
nous tomber sur la tête. L’empreinte
écologique individuelle qui illustre les
exigences de consommation moyenne d’un
terrien correspond à l’utilisation par
habitant de 2,9 hectares. Pendant ce temps,
la planète ne peut fournir à chacun d’entre
eux que 1,9 hectare selon une répartition
par division qui est qualifiée de bio capacité.
Certains appellent cette situation « la perte
silencieuse du capital naturel ». Autrement
exprimé et selon un phénomène de bascule
apparu en 1970, nous sommes en train de
bouffer la grenouille : notre capital ne
produit plus d’intérêts que nous aurions
mieux fait de réinvestir avec discernement.
Il n’y a plus de rente et le principal de la
somme se réduit. Nous la dilapidons avec
une imprudence qui se paiera plus vite que
nous ne le pensons. Le genre humain est 
arithmétiquement condamné et s’éteindra
donc sans gloire. L’Homme disparaîtra
noyé dans la fosse d’aisance de l’univers
avec la seule consolation, bien insignifiante, 
qu’aucune tête n’émergera du cloaque
victorieux." L'Enfant trouvé dans un panier, vol.1 CH VII page 135.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire