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Dans la langue française, exceptés les anglicismes qui en découlent, un seul mot semble-t-il, contient un attelage de lettres en succession conduisant à "BLOG", aussi par cette simple observation, n'est-il pas difficile de comprendre que je me plais, voire me complais, dans la fréquentation de la langue de Molière. Celle-ci m'a permis, en écrivant L'Enfant trouvé dans un panier, de faire un très beau et long voyage dans le temps et dans l'espace en compagnie de quinze générations et d'en rendre compte en près de 800 pages - dont une cinquantaine de figures en iconographie - renseignées par 450 notes de bas de page. Commissaire divisionnaire honoraire et juge de proximité ayant tout juste achevé mon mandat non renouvelable de sept ans, je vis dans la belle Cité des Ducs de Bretagne, c'est à dire à Nantes, pour être plus accessible à ceux qui ont le droit de ne pas connaître l'histoire de cette ville attachante, de son magnifique château ou de son fier passé industriel naval. Située à l'embouchure de la Loire et aux portes de l'Océan, elle a vu naître, Cambronne, Jules Verne, Aristide Briand et Eric Tabarly qui vous souhaiterait sans doute ici : Bon vent et à Dieu vat !

jeudi 29 mars 2012

LE HASARD NE FAVORISE QUE LES ESPRITS PREPARES

Si le Philo- sophe a pu écrire que :  « Le bon sens est la chose du monde  la mieux par-  tagée », le scientifique Louis Pas- teur, qui a- vait en commun avec Ambroise Paré d’être le plus grand personnage historique de la médecine française sans jamais avoir été docteur dans cet art, a très justement énoncé que : « Dans les champs de l’observation, le hasard ne favorise que les esprits préparés. »* Par cette phrase extraite de son discours d’installation, le nouveau doyen de la Facultés de Sciences de Lille voulait tout simplement dire que « La chance ne sourit qu'aux audacieux » de ceux qui savent retrousser leur manches, se montrer critiques et curieux,  inquisiteurs même, et être persévérants à la limite de l’obstination. L'audacieux pris dans ce sens n'est pas l'aventurier ou la tête brûlée en mal d'explorations exotiques et d'émotions fortes plus ou moins dosées au compte gouttes de l'adrénaline. C'est un monsieur rangé et sérieux, mais déterminé. Pas de place non plus, au dilettante, au bricoleur du dimanche ou à celui qui revendique la semaine des quatre jeudis ou à son collègue émargeant, à la pointeuse de la fainéantise, comme travailleur à la petite semaine ; eux peuvent toujours attendre que ce dont ils ont envie leur « tombe tout cuit dans le bec ». Ils en seront pour leurs frais. Le savant entendait expliquer que la fortune savait se montrer indulgent et reconnaître les mérites du bucheur assidu et éclairé en le gratifiant parfois, alors que les vents de la recherche sont apparemment contraires, du petit coup de pouce de la récompense, voire du grand coup de pied médiatique du couronnement de toute un vie : celui de la trouvaille ou de la découverte précédemment dissimulée, celui d’un nouveau principe ou d’une invention que personne n’attendait, mais qui était bien là, à fleur de paillasse de laboratoire,  de page pour le projet du concepteur, ou de sable du désert pour l'égyptologue suant sous son casque colonial. En effet, la prime accordée ne provient pas d’une tombola au petit bonheur la chance, car les conditions de la conjonction entre l’inventeur et le trésor sont à créer pour qu’elle se produise. Cet état d’esprit, cette situation et ce qui la provoque sont à rapprocher des éléments de la sérendipité et donnent même une partie de sa définition.


 
C’est vrai pour l’invention du Post-It née de la réflexion conduite devant des mètres cubes de colle gâchée chez 3M ; c’est exact pour les boîtes profilées de gâteaux que jetaient les étudiants de Yale pour se débarrasser de l’emballage provenant de la pâtisserie Frisbee. Deux observations -  deux « non évènements » dirait-on aujourd'hui -  mais deux idées suivies d'autant d'applications, qu’en leur absence, l’Humanité souffrante n’aurait peut-être jamais connues quel que puisse être le progrès qu’elle soit appelée à connaître dans les années ou même les siècles à venir. Après tout, sans l'Australie désertique et ses aborigènes surgis des temps les plus reculés, le boomerang resterait sans doute à inventer. Ailleurs et nécessitant plusieurs millénaires d'observation, le bras a suffi pour lancer un bâton effilé en forme de lance, puis le propulseur pour lui donner de la vitesse, puis l'arc, puis l’arbalète jusqu'à ce qu'elle soit interdite sans grand succès par l'autorité ecclésiastique au milieu de XIIe siècle... Sans aller dans les hautes sphères de la recherche fondamentale ou des considérants de la mathématique pure, le petit bonus peut se rencontrer dans la vie ordinaire quand il fait que le petit déclic se produit, ce que d’autres appellent un peu facilement un éclair de génie quand il ne s’est agit que de bricoler les touches du clavier de son ordinateur pour qu’il se décide à fonctionner, ou de donner un coup de pied dans le lave-ligne pour que le programme d’essorage se mette enfin à tourner. Le principe entend, avec une rigueur à en réjouir le moraliste de service, que ce qui est à portée de main pour les uns, ne l’est pas pour les autres ; que ce qui peut être vrai pour le premier, demeurera une énigme pour le second qui, ici et pour deuxième qu’il soit, restera, tout de même  aussi, loin derrière.











 

De la même ma- nière et de façon plus ludique, mais toujours avec la bénédiction de Pasteur, qui avait probablement d'autres occupations puisque cette discipline en était à ses premiers balbutiement en France, le golf a lui aussi ses moyens pour régler et maintenir la hiérarchie entre les joueurs, qu’ils soient du week-end pour le plus doués, de chaque jour que Dieu fait pour ceux dont les « neurones miroirs » sont en panne. Sur le parcours, les fameux « par 3 », trous sans difficulté notoire et d’une longueur d’environ 180 mètres, autorisent certainement que leur green, c'est-à-dire le disque d’herbe très rase au centre duquel se trouve l'orifice convoité et point de rendez-vous avec la balle machiavélique, soit atteint relativement aisément par le « tout-venant », et en un seul coup frappé à partir du départ ; on dit alors, avec le ton qui convient, c'est à dire de celui qui est blasé et s'ennuie, qu'on « a touché le green en un » ; si la balle est en dehors, mais en deçà, c'est que, un peu courte, un mauvais rebond l'a freinée, et peut-être même déviée et expédiée dans le rough, et si elle est au-delà, qu'elle a été embarquée par des turbulences atmosphériques porteuses, et c'est tout. La distance à franchir rend même grandement inutile le recours au driver, instrument qui est au golfeur ce que le char allemand Elefant, chasseur de chars de 68 tonnes, était à la cavalerie blindée au cours de la dernière Guerre mondiale. Pourtant que vous fassiez assez habituellement 175 ou 185 mètres, ce qui, vu du départ, a l’épaisseur de l'emballage aluminium d'un cube de volaille plongé dans une soupe de poireaux pommes de terre, le pratiquant ayant un « handicap » de classement à deux chiffres ne parviendra jamais à mettre immédiatement la balle dans le trou même s’il est scientifiquement prouvé, par tous les chercheurs en mathématiques et depuis longtemps, que la moyenne de ces deux nombres tombe… pile dedans. Si d’aventure le même faisait un jour précisément les 180 mètres attendus, la distance effectuée par sa balle s'arrêterait sur le green selon un arc au tracé symbolique, à quoi il manquerait un point absent, celui au niveau du trou, qui l'empêcherait ne s'y engouffrer : une sorte de trou noir galactique revu et corrigé à l’usage de la petite balle aux plus ou moins quatre cents alvéoles ; à partir de l'endroit de départ, on en connaît certes l’existence, mais le joueur débutant ou d'un niveau convenable, ne l’atteindra jamais en un unique coup ; au mieux, ou au pire selon son état d'esprit, il lui faudra conclure par un putt, d'une cinquantaine de centimètres à peut-être trois mètres, ce qui n'est pas si mal et même très, très bien. 

Seul, un golfeur bénéficiant d'un petit « handicap » bénéficiera-t-il, peut-être un jour, de ce moment d’extase voire d’épectase dans une rareté qui fait qu’à son retour au Club-house c’est : « Champagne pour tout le Monde ! » et selon une exclamation que, même des pointures mondiales, n’auront pas l’occasion de pousser une seule fois en compétition tout au long d’une carrière longue et brillante. Deux théories peuvent alors s'affronter en cas de coup unique et victorieux ; la première : en tenant compte du diamètre du trou, le champion doit  être capable d'avoir dans son grip une sensibilité, à dix centimètres près, en conclusion d'un voyage de la balle sur une distance courbe et approximative de 200 mètres ; la performance revient à dire, sans parler de ses aspect matériels - exécution et dosage du swing ou green masqué par des arbres - qu'il doit être capable, à la même échelle, non seulement de percevoir et d'évaluer visuellement, à un demi millimètre près, la longueur d'un mètre, mais encore d'y envoyer très précisément une particule à ce point de distance estimée. C'est impossible et pourtant ! Reste la sérendipité ou quelque chose qui lui ressemble : cette faculté qui fait que peut être réalisé un résultat pour l'exécution duquel le joueur se met dans les dispositions pour y parvenir, tout en sachant que raisonnablement la chose n'est pas faisable, et dans une distinction qui fera, que le résultat du très bon golfeur, pour cette fois et pour les autres, se différenciera de celui obtenu par le joueur aux capacités plus modestes. La sérendipité, en effet, est à distinguer de la chance puisque, alors que les deux joueurs « arrivent en un » sur le green, c'est le même qui, le travail étant fait, n'aura pas besoin « d'enquiller ».










C’est exactement comme si les 180 ou 200 mètres de l’un n’étaient pas les mêmes que ceux de l’autre mesurés avec un mètre-étalon, pourri pour le moins bien classé, qui verra, quelquefois peut-être, s’arrêter sa maudite balle dans un rayon de vingt centimètres autour de l’objectif interdit. Parmi les autres, les élus, ceux qui siègent au côté de Saint Andrew où se trouve quelque part en Écosse, et en osant le dépaysement théologique, la Mecque du golf, certains pensent dans cette fin de phase en approche du trou ou dans le sillage de la balle au putting, que celle-ci pourrait entrer dans l’orifice par l’effet de la force mentale à laquelle elle serait soumise. Plutôt qu’à cette sorte de télékinésie à l’usage des greens qui serait sélectivement réservée à de grands magiciens des fers et des bois : le practice, les cours particuliers, le travail personnel, les compétitions, puis, seulement ensuite, le hasard qui interférerait sur l’esprit préparé… la balle, son vol... son rebond et son approche en roulade vers la cible… la lèvre du trou, une légère hésitation, le trou : glop, glop, glop et reglop ! C’est un « trou en un  » et en l'occurrence un « eagle » sans que personne ne sache ce que vient faire ici un nom d'oiseau ! Il faut dire que les termes utilisés dans ce sport sont sémantiquement incompréhensibles ; les règles invraisemblablement compliquées ; la progression du classement souvent compromise après un périple de 4 500 mètres pour dix ridicules petits mètres manquants qui obligent à jouer encore deux fois les deux coups de trop sur le dernier green du dernier trou. Après çà il n'y a pas de quoi s'étonner que le parcours soit un endroit où tout le monde jure au moins dix fois qu'il n'y remettra plus les pieds... jusqu'au lendemain s'il est rentier ou retraité, jusqu'à mercredi s'il est chirurgien dentiste, et pour les autres, jusqu'au week-end prochain.


                                                            
 









Par un exercice du même ordre, mais se rapportant à une aire d'évolution autrement plus réduite, il en va probablement ainsi lorsque Geluck se penche sur sa table à dessin pour faire évoluer, en trois bandes au maximum, son fameux Chat, sans doute en léger surpoids, mais jamais en mal d’imagination. 
ATTENTION : PARODIE DANGEREUSE


Quand on a lu ses albums, on est tenté de penser qu'ils concubinent à trois avec la sérendipité. N’importe quel citoyen de l’Hexagone, à qui on aurait pu demander de tirer quelque chose de ce mot qui nous rappelle en sourdine les fastes de Louis XIV et nous chante une Marseillaise glorieuse, aurait pu passer sa vie devant celui de FRANCE écrit sur une feuille, sans qu’il n’en ressorte autre chose que l’idée d’une grande démocratie, de la Liberté guidant le peuple, ou de Zidane, le coudeboulard, conduisant à la défaite son équipe et donc à celle de notre pays. Le malicieux binoclard bruxellois avec ses airs de ne pas y toucher a très simplement su jouer avec les six lettres de ce mot tricolore, les a séparées pour faire d’un côté le sigle F.N. et de l’autre le mot RACE. Le compte est bon s’exclamera peut-être le téléphage assuet aux Chiffres et aux Lettres. Un rien que rien n'appelait à bouger est devenu quelque chose grâce à un petit rien. Il est évidemment hors de question d’entrer en polémique avec le parti qui recommande la préférence nationale et honore une Jeanne d'Arc qui, sans les très imaginatifs Taine et Renan, serait restée dans les coulisses poussiéreuses de l'Histoire. Il n'y a pas davantage lieu de tenter de déterminer l’épaisseur du trait, dessiné au vitriol, au sirop d’érable, ou au jus de betterave pour faire plus couleur locale, et selon une expertise qui sera laissée à des tribunes spécialisées. Décidément une pépite de cette grosseur ne peut pas être extraite de la mine de graphite d’un crayon manipulé par le premier venu. La gageure serait maintenant de pouvoir faire quelque chose avec le mot BELGIQUE et avec un même petit coup de griffe politique pour les membres d’une nation voisine composée d'éléments disparates qui, depuis quelque temps à couteaux tirés, ont dû par pénurie de ces ustensiles, se rabattre sur les fourchettes… de toute façon inutiles, les unes et les autres, pour manger une moules-frites de réconciliation. Il y aurait alors à dire que, s'agissant du Wallon ou du Flamand, se pose une réalité d'ordre constitutionnel  ébranlée par une fracture populaire : « BELG . . . E ! QUI ? », et le compte en lettres est bon tant il est vrai, par ailleurs, que la construction d’une vraie Flallonie oecuménique n’est pas pour demain. Que saint Geluck se montre indulgent à l’égard de ce pastiche caméléonesque soumis à une détresse chromatique qui ne fonctionnerait plus qu’en noir et blanc et, dans l’atténuation de son influx nerveux, sous l’éclairage un peu faiblard d’une chandelle en voie de mortitude
Certaines agences de publicité ont, quant à elles, tout de même poussé le bouchon un peu trop loin en la matière (du liège !), comme celle ayant conçu le logo de Carrefour en croyant que l’affaire serait dans le sac comme le pack de lait est dans le caddie : Macach bono ! Ya pas bézef ! La ménagère de cinquante ans et les autres, jeunes ou vieilles, sont absolument incapables interpréter ce que veut leur montrer la composition en entrelacs, colorée de gauche à droite en rouge, blanc et bleu qui a quand même conquis une bonne partie de la planète ; mais il est vrai que pour les fils de l’Empire du Milieu qui en ont peu chaloir, le problème n’est pas d’une difficulté pressante, mais là n’est pas l’essentiel du propos. Alors, le message caché est-il subliminal ? Les circonvolutions et arabesques remarquées font-elles référence à une curieuse construction voisine du triskel avec ses courbes et ses volutes, mais dans un genre tout de même éloigné des standards gaéliques pour une enseigne qui a vu s'ouvrir son premier établissement de 500 m2 en Savoie, à Annecy en 1963 ; il était justement installé au carrefour de deux rues et présentait déjà cette étrange figure  ? S'agit-il de la matisserie d’un peintre un peu fou perdu entre les larges aplats du Nu Bleu et les fauvageries de la Danse Inachevée ? Walou ! Peut-être encore et comme l’évoque sa partie droite, pointue d’une côté et en forme de doloire de l’autre, faut-il y voir de cette sorte d’arme de jet appelée shuriken et utilisée autrefois par les fameux Ninjas dont on se demanderait tout de même un peu ce qu’ils viendraient faire au milieu des allées marchandes où circulent des odeurs de boulangerie, des étals garnis de chicons et de fraises de Plougastel, et de chalands portant bérets et marcels ? Pourtant, il suffit de tracer les contours de la composition mystérieuse pour lui donner un cadre et voir s’inscrire contenue dans ce carré et avec la plus grande des évidences, la lettre « C », et tout devient clair : Carrefour apparaît alors au consommateur comme la Vierge à Bernadette Soubirous, mais pour les effets de cette diablerie, c’est trop tard ! Certain parlent pour classer ce type de figure, de logos à contre-formes et pour Carrefour, de bide ou de loupé ! Si son auteur a cru qu'avec elle, la sérendipité avait franchi la porte de son bureau, il comprendra vite aussi qu'elle en était aussitôt ressortie par la fenêtre.










Tous ceux qui regarderont la transformation après avoir été informés de ce truc qui vient dessiller les yeux, s'avoueront que leur incapacité à comprendre, seuls et sans aide, la solution est par trop mortifiante : on ne badine pas avec l’amour-propre du client.  Aussi, le reste de leur vie, en voudront-ils à cette société de les avoir fait passer à leurs propres yeux – de ceux qui vous regardent de l’intérieur ! – pour des tarés… qu’ils sont probablement et de toute façon. Mais, bon ! un message que personne ne peut déchiffrer n’est plus un message ; tout juste une erreur ! D’autres chantres en graphismes et concepteurs visuels ont été encore moins heureux et la sérendipité s’est presque transformée en  zemblanité, l'élément intentionnel en moins, venue des antipodes. C’est ainsi que la représentation couleur d’acier reprenant les trois lettres de notre orgueil ferroviaire connu sous le sigle TGV, est même devenue pour les fouineurs de signes en tout genre, un sujet d’amusement tant il est vrai que son image renversée renvoie maladroitement à un escargot, certes stylisé, mais ce ceux qu’on ne s’attend pas à découvrir autrement que dans son assiette au lieu de vanter la machine sur rails la plus rapide au monde. Il est difficile de voir dans cette particularité, un message au second degré consistant à transmettre que le TGV est justement "l'inverse de l'escargot". Si cette sorte de figure en pied de nez avait eu la moindre consistance, le concepteur et la SNCF, n'auraient pas manqué de la mettre en exergue par une démarche de stratégie organisée, ou même, faite au pied du mur de la surprise près duquel pousse la branche à laquelle on essaie alors de se raccrocher. Ce gastéropode n'a donc jamais été un... cheval de bataille. Malhabile de toute façon, car en cas de pépin d'exploitation de l'engin, l'escargot aurait inévitablement pris... le pas sur le TGV dans l'esprit critique et frondeur du voyageur ! En résumé, pour le premier, une affiche commerciale en braille à l’usage des voyants, pour le second, un gastéropode pour conduire un voyageur congénitalement pressé et prétendant, au propre et au figuré, à un train d’enfer !

 






Qui Sait ! Il y a quelques dizaines de milliers d’années, faisant sortir l’homme de l’obscurité du paléolithique, l’invention du feu lui est peut être venue, dans un hasard éclairé, une vêture un peu légère en peau de bête et la lassitude du steak de mamouth à température ambiante, après que le ciel lui soit tombé sur la tête avec sa foudre et ses éclairs dans un ramdam de bataclan, décrit ici, dans un anachronisme autant religieux que littéraire. Celle du fil à couper le beurre, est peut-être née plus tard, de la même cavalcade de ses neurones, un peu folle pour la recherche, mais si utile comme ici, dans la cuisine. Justement, c’est l’heure d’accommoder le fameux projectile recu par celui qui, ce jour là, « c’est [s]a faute et [s]a très grande faute », avait effectivement beaucoup pêché et déclenché le signal de la lapidation, à coups de poissons-pierre évidemment, qu’il convient toutefois de ne pas confondre avec la rascasse ! 

* L'Enfant trouvé dans un panier : vol.1 CH III page 78.