"Dans cette maison qu’est notre univers,
le plancher des ressources naturelles
s’abaisse pendant que le plafond de la
consommation s’élève, ce qui fait que le
toit de la cabane, un jour, va forcément
nous tomber sur la tête. L’empreinte
écologique individuelle qui illustre les
exigences de consommation moyenne d’un
terrien correspond à l’utilisation par
habitant de 2,9 hectares. Pendant ce temps,
la planète ne peut fournir à chacun d’entre
eux que 1,9 hectare selon une répartition
par division qui est qualifiée de bio capacité.
Certains appellent cette situation « la perte
silencieuse du capital naturel ». Autrement
exprimé et selon un phénomène de bascule
apparu en 1970, nous sommes en train de
bouffer la grenouille : notre capital ne
produit plus d’intérêts que nous aurions
mieux fait de réinvestir avec discernement.
Il n’y a plus de rente et le principal de la
somme se réduit. Nous la dilapidons avec
une imprudence qui se paiera plus vite que
nous ne le pensons. Le genre humain est
silencieuse du capital naturel ». Autrement
exprimé et selon un phénomène de bascule
apparu en 1970, nous sommes en train de
bouffer la grenouille : notre capital ne
produit plus d’intérêts que nous aurions
mieux fait de réinvestir avec discernement.
Il n’y a plus de rente et le principal de la
somme se réduit. Nous la dilapidons avec
une imprudence qui se paiera plus vite que
nous ne le pensons. Le genre humain est
arithmétiquement condamné et s’éteindra
donc sans gloire. L’Homme disparaîtra
noyé dans la fosse d’aisance de l’univers
avec la seule consolation, bien insignifiante,
donc sans gloire. L’Homme disparaîtra
noyé dans la fosse d’aisance de l’univers
avec la seule consolation, bien insignifiante,
qu’aucune tête n’émergera du cloaque
victorieux." L'Enfant trouvé dans un panier, vol.1 CH VII page 135.
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